Le CV doit indiquer :
- les diplômes universitaires (baccalauréat, options et mentions) ;
- les autres titres (PSC, diplômes sportifs, artistiques, animations…) ;
- le niveau PIX, le niveau en langues, le permis de conduire ;
- l’expérience professionnelle, vos stages, quel que soit le domaine ;
- les compétences en informatique (cf exemples ci-après).
Compétences en première année
Au moment de la rédaction du CV, certaines compétences restent encore à acquérir et seront étudiées avant le stage. L’organisation est donnée à titre indicatif.
- Programmation :
- Python : programmation structurée et orientée objets,
- formats de fichiers et traitements.
- Développement web :
- HTML et CSS,
- SGC SPIP,
- SEO, eco-conception, législation,
- bases du PHP.
- Base de données :
- SQL,
- modélisation, MCD.
- Système et réseau
- langage de commandes Windows et Linux,
- protocoles réseaux,
- déploiement d’une application web.
- Cybersécurité :
- sauvegardes et restaurations,
- principes de la cryptographie, HTTPS,
- protection contre les injections SQL et le XSS.
- Bureautique :
- tableur : formules complexes, fonctions, VBA…
- traitement de texte : styles et modèles, publipostage…
Compétences en deuxième année
Ces compétences viennent compléter celles de première année. Il faut donc les fusionner, effectuer une sélection et les réorganiser.
- Programmation :
- Windev
- Java
- Développement web :
- architecture MVC
- développement web côté client (Javascript).
- style d’architecture ReST / services web
- DevOps :
- SGV Git et Forgejo,
- Docker et Podman.
- Base de données :
- diagrammes de classes UML,
- procédures stockées et déclencheurs.
- Cybersécurité :
- authentification par clés (SSH),
- authentification : sessions, JWT, TOTP,
- entêtes HTTP (HSTS, cookies) CSRF, SRI, CSP,
- sécurisation des serveurs (firewall, protection DoS), PRA.
Bonne et mauvaise lettre
Il est inutile d’envoyer aux organisations des lettres de motivation génériques : elles ne seront pas lues et parfois même automatiquement redirigées vers la corbeille.
Une mauvaise lettre :
- peut être envoyée à toutes les organisations ;
- ne parle pas de ce qui intéresse la personne candidate dans l’organisation ;
- énumère les qualités de la personne candidate (persévérant·e, rigoureux·euse…), sans justification ni lien avec les attentes de l’organisation ;
- contient des erreurs d’orthographe.
Une bonne lettre :
- ne peut pas être envoyée à deux organisations différentes ;
- explique pourquoi la personne candidate souhaite rejoindre l’organisation ;
- démontre les compétences pertinentes pour l’organisation en citant des exemples ;
- est exempte de toute erreur d’orthographe et de grammaire.
Remarque : ne pas oublier de préciser les dates de stage.
La motivation
La lettre doit refléter la motivation de l’étudiant·e pour intégrer une organisation. Plusieurs facteurs peuvent l’influencer :
- condition de travail (emploi) : rémunération et avantages annexes (congés, mutuelle, véhicule de fonction…) ;
- conditions de travail : disponibilité des transports et flexibilité des horaires ;
- environnement de travail : valeurs, culture d’entreprise, ambiance et activités ;
- opportunités de carrière : perspectives d’évolution et formations ;
- technologies utilisées : à rapprocher des compétences et appétences ;
- domaines de gestion et clients : une solution informatique répond aux besoins des clients qui peuvent exercer des activités très diverses ;
- réputation de l’entreprise et réseau d’influence des professionnels : pour valoriser son expérience et étendre son réseau professionnel.
Le savoir-faire / savoir-être
Le savoir-être (“soft skills”) regroupe un ensemble de compétences distinctes des compétences techniques / du savoir-faire (“hard skills”). Cf :
Les organisations sont de plus en plus attentives au savoir-être. Pour mettre ces compétences en avant, il faut les contextualiser.
L’écriture de la lettre est la dernière étape d’un processus qui demande un investissement important.
Recours à l’IA
A chaque étape l’IA peut être mobilisée :
- extraction d’information et synthèse du contenu du site web de l’organisation ;
- formulation des phrases ; attention, il est important de retravailler et personnaliser le contenu généré ;
- évaluation de la lettre ;
- correction d’erreurs.
Étapes
Indépendamment de la préparation des lettres de motivations, il est important de se constituer et maintenir en parallèle un réseau professionnel.
- Recenser les organisations (cf types d’organisations).
- Se documenter (5’ minutes par organisation) puis classer les organisations en fonction de leur intérêt potentiel (cf motivation).
- Retenir 3 à 5 organisations, et, pour chacune d’elle, faire une enquête
approfondie (30’ à 1h par organisation) :
- technologies ;
- domaine d’activités des clients ;
- valeurs / culture d’entreprise, compétences recherchées ;
- parcours d’études et professionnels, centres d’intérêts, compétences… des membres ;
- relever les points communs entre ses centres d’intérêts et les caractéristiques de l’organisation et sélectionner les plus pertinents.
- rédiger la lettre de motivation.
Recherche d’informations
Le site web, les sites d’offres d’emploi / stage, les réseaux sociaux… sont des sources d’informations pour obtenir des renseignements sur l’organisation et ses collaborateurs.
Par ailleurs, l’analyse du code source des sites web permet souvent de déterminer les technologies utilisées ; exemples :
<script src="https://code.jquery.com/jquery-2.2.4.min.js"/>: JQuery ;<link rel='stylesheet' href='…/wp-content/plugins/revslider/…'/>: WordPress et extension Revolution Slider ;<link rel="stylesheet" type="text/css" href="squelettes/spip.form.css"/>: SPIP.
Pour les membres de l’organisation, rechercher les publications, leurs profils sur les réseaux sociaux professionnels tels que LinkedIn ou Viadeo par exemple.
Réseau professionnel
Une candidature à beaucoup plus de chances d’aboutir si elle est adressée à une quelqu’un qui “connaît” la personne candidate (ou à une de ses relations).
Il est donc essentiel de se construire et d’entretenir dans la durée un réseau professionnel. Pour cela, il faut :
- rencontrer des informaticiens (lors d’évènements tels que le CyberFenua) ;
- s’intéresser à eux, à leur parcours d’études et professionnel, à leurs compétences, à leurs centres d’intérêts… suivre leurs publications ;
- être soi-même actif sur la toile : au minimum, maintenir son portfolio, et, si possible publier du code ou poster divers contenus ;
- maintenir (une à deux fois par an) le contact, afin de pouvoir un jour le solliciter.
Rappel : Utiliser une adresse de courriel “professionnelle” / “sérieuse”.
Types d’organisations
Les informaticiens exercent habituellement dans les types d’organisation suivants :
- ESN (ex SSII),
- Administrations : mairies, lycées, DGEE, CPS…
- services informatiques des organisations : banques, OPT, ADT…
Ils peuvent également travailler à leur compte (statut auto-entrepreneur / patenté) et proposer des prestations de services aux organisations clientes.
Liens utiles
- Annuaires de Polynésie :
- Acteurs locaux :
- OPEN.PF.
- CLUSIR Tahiti.
- DGEN.
- Emplois à la Direction Générale des Ressources Humaines (fonction publique Polynésie).
- Emplois du service public (France).
- Liens métier :
- Fédération Syntec, en particulier NUMEUM (ex Syntec-Numérique).
- OPIIEC.
- Guide de l’ONISEP.